Trois ans après la rupture démocratique du grand emprunt européen

Trois ans après le grand emprunt européen, toutes nos alertes se confirment. Le remboursement reste incertain. Il entraîne de nouveaux impôts. Et la Commission ne dit toujours pas le coût réel de cette dette, prévu à 15 milliards par an, mais aggravé par la hausse des taux…

En 2020, François-Xavier Bellamy est intervenu à de multiples reprises pour dénoncer le principe de cet endettement commun et l’absence de plan de remboursement clair : « comment a-t-on pu valider cet emprunt européen sans arbitrer sur les modalités de son remboursement, en se fondant simplement sur l’hypothétique création de ressources propres – sujet que chacun sait si controversé que le Conseil s’est bien gardé d’en débattre, même s’il était directement lié à l’emprunt qu’il confirmait ? Pourtant, il faudra bien rembourser ».

Historique et décryptage des rouages ayant mené à cette « rupture démocratique » du grand emprunt européen :

La Commission européenne a levé son premier emprunt, voulu par Emmanuel Macron, sans pouvoir le rembourser. Conséquence : elle prépare maintenant des « ressources propres », une nouvelle fiscalité pour affronter cette dette. Une rupture démocratique dénoncée depuis trois ans…