Faites entendre votre voix pour dire non à l’extension d’Erasmus+ !

Nous avons appris avec une profonde inquiétude le projet de Mme Kaja Kallas, vice-présidente (Renew) de la Commission européenne, d’étendre le programme Erasmus+ à des pays du sud de la Méditerrannée, comme l’Algérie, la Lybie, la Syrie ou la Palestine.

Financé par les contribuables européens, ce programme accompagne la formation de notre jeunesse. Nous refusons qu’il soit dénaturé en devenant un nouveau vecteur d’immigration. En France, les visas étudiants ont déjà augmenté de plus de 70% en dix ans, devenant le premier motif de délivrance d’un titre de séjour. Il serait absurde et dangereux d’aller plus loin encore en offrant désormais des partenariats prioritaires à des pays caractérisés par leur instabilité, leur conflictualité, et pour certains leur non coopération totale en matière migratoire jusqu’au refus total de réadmettre leurs propres ressortissants quand ils entrent ou restent illégalement sur le sol de nos pays…

 

Ce serait aussi une trahison des valeurs qui doivent fonder l’esprit universitaire en Europe. Intégrer à Erasmus des régimes autoritaires, fondés pour certains sur la corruption, le terrorisme ou l’islamisme, serait trahir nos principes autant que notre sécurité. Comment accepter que le gouvernement algérien soit reconnu comme un partenaire académique de l’Europe, alors que l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes risquent leur vie dans ses prisons pour le seul tort d’une recherche et d’une pensée libres ?

 

La Commission européenne a suspendu les universités hongroises du programme Erasmus au nom de l’état de droit. Comment faut il comprendre cette sévérité vis à vis d’un pays européen, si la même Commission ouvre désormais ses bras et nos budgets à des États tiers qui ne reconnaissent aucune de nos règles ? Considère-t-on à Bruxelles que les valeurs européennes sont mieux enseignées à Gaza qu’à Budapest ?

 

Nous voulons bien sûr coopérer avec nos voisins méditerranéens, mais par des instruments de politique étrangère, au service d’une relation loyale, sérieuse, lucide et exigeante. Le programme Erasmus, lui, doit rester au service de la jeunesse des pays européens, pour préparer son avenir et celui de l’esprit de liberté qui nous lie.

 

Avec notre groupe, nous avons tout de suite déposé un amendement pour dénoncer ce projet ; une majorité du Parlement a suivi notre position. Mais cela ne suffira pas : maintenant, nous avons besoin de votre voix pour empêcher qu’il soit mis en œuvre. Avec nous, signez pour dire à la vice présidente de la Commission européenne que nous refusons absolument cette dénaturation dangereuse du programme Erasmus.

François-Xavier Bellamy et Céline Imart 

 

Pour signer la pétition, suivez ce lien : https://nonextensionerasmus.fr/