Bruno Retailleau : la clarté dans la parole, et le courage dans l’action
Chers amis,
Dimanche, notre famille politique aura un nouveau président, et nous aurons autour de lui la tâche immense de tout reconstruire, pour pouvoir demain relever notre pays. Je sais que Bruno Retailleau saura mener à bien cette mission : il n’a pas de leçons de convictions à recevoir.
En faisant campagne pour lui, j’ai parcouru la France ces derniers mois, et j’ai vu partout l’espoir qu’il a suscité. Bien sûr, tout n’est pas encore résolu depuis qu’il est arrivé au ministère de l’Intérieur : dans ce gouvernement que notre parti n’a rejoint que pour faire obstacle à la gauche, sans majorité parlementaire, sans alternance politique, Bruno ne peut que faire de son mieux en travaillant sans relâche pour la sécurité des Français. Il y a tant à faire. Mais déjà, quelque chose d’essentiel a changé, qui fait naître cet espoir : la clarté dans la parole, et le courage dans l’action.
Si vous êtes tellement nombreux à soutenir Bruno, militants de toujours ou adhérents tout juste inscrits, c’est pour une raison simple : il montre que oui, il existe une droite qui ne se renie pas au moment d’agir. Qu’il ne faut pas se résigner à être constamment déçus, à voir toujours nos dirigeants sombrer dans l’impuissance et le déni de réalité. Que le sursaut est possible, pour sortir le pays du déclin. Et qu’une nouvelle génération se lève qui ne changera pas de cap jusqu’à ce voir ce but atteint.
Bruno a la fidélité, la cohérence dans la pensée et dans l’action qu’il faudra pour y parvenir. En cette fin de campagne, certains voudraient faire croire que son élection dissoudrait la droite dans le macronisme : c’est l’exact inverse. Je peux en témoigner : au cours des dernières années, Bruno et moi avons toujours combattu ensemble contre les tentations d’alliance avec Emmanuel Macron. Nous avons résisté, et nous étions parfois bien peu nombreux, à ceux qui expliquaient qu’il n’y avait d’avenir pour la droite que dans un “en même temps” paresseux. Il y a quelques années, Bruno avait été l’un des seuls parlementaires de droite à refuser de ratifier le traité de Lisbonne, parce qu’il contournait le vote des Français : c’est la même intégrité qui l’a toujours animé.
A chaque élection, Bruno n’a cessé de rappeler que la droite devait défendre ses couleurs, et nous avons mené ensemble bien des campagnes, à vents et courants contraires, pour ne jamais lâcher nos convictions et la vérité que nous devions aux Français. Et nous continuerons : comme je l’ai fait en reprenant la tête de notre liste pour défendre une droite libre et claire dans le rude combat de l’élection européenne, nous gagnerons demain les municipales partout en France sans aucune compromission, accord d’appareil ou alliance contre-nature.
Après tant d’années de confusions et de contradictions, Bruno suscite un nouvel espoir par la constance, la persévérance qu’il a montrée au cours de ces années d’épreuves qu’a traversées le pays : parce que personne, même ses adversaires, ne pourra trouver dans sa parole ou dans ses actes la moindre trace d’opportunisme, de lâcheté, de renoncement. C’est de cette sincérité courageuse que nous avons besoin pour que la droite suscite de nouveau la confiance des Français, et qu’avec eux elle relève le pays demain.
François-Xavier Bellamy
