• Twitter
  • Facebook
  • Youtube
  • Instagram
  • LinkedIn
  • WhatsApp
FxBellamy.fr
  • Bio
  • Actu
      • Politique nationale
      • Politique européenne
      • Idées et réflexions
      • En vidéo
      • Recherche
  • Bilan
  • Don
  • Rechercher
  • Menu Menu

Covid-19 : agir au Parlement pour faire face à la crise

L’épidémie de coronavirus a plongé notre pays et l’Europe tout entière dans une double crise, sanitaire et économique, dont les conséquences sont sans précédent. Malgré les mesures de confinement, nous sommes mobilisés sans relâche, avec toute notre délégation, pour obtenir une action européenne plus efficace, pour soutenir les soignants dans la bataille qu’ils mènent, et pour apporter aux entreprises, aux salariés, aux collectivités, l’aide qui leur permettra de faire face à cette épreuve majeure. Vous retrouverez ici, actualisées régulièrement, toutes les actions que j’ai pu mener dans le cadre des commissions où je suis engagé. N’hésitez pas à me poser vos questions ou à signaler les difficultés pour lesquelles vous auriez besoin d’aide, en utilisant ce formulaire.

Naviguez entre les dates en vous aidant des flèches situées à droite.

×
  • 28/05

    Préserver les générations futures

    Le projet de plan de relance économique présenté par la Commission européenne pose deux questions majeures, lorsque l’on analyse la situation en détails et que l’on s’interroge sur les modalités de l’endettement massif et mutualisé qui est proposé.

    Plan de relance de la Commission européenne : pour les générations futures ?

    Retour sur le projet de plan de relance de la Commission européenne et sur les questions qu'il pose.

    Publiée par François-Xavier Bellamy sur Vendredi 29 mai 2020

  • 19/05

    Penser l’avenir de notre politique énergétique

    Après une longue discussion en commission sur les enjeux d’approvisionnement énergétique dans le contexte de l’après-crise avec Kadri Simson, commissaire européenne à l’énergie, j’ai tenu à lui faire part de mon étonnement : au cours de ces deux heures d’échanges, jamais la filière nucléaire n’a été évoquée. Or l’énergie nucléaire représente une part importante de l’alimentation énergétique européenne, et c’est une énergie décarbonée. Elle a évidemment ses difficultés et ses risques mais je crois qu’il est difficile de penser l’avenir de notre politique énergétique sur la question du carbone sans même évoquer une seule fois cette énergie, qui contribue en outre à répondre aux enjeux de précarité énergétique.

    D’autre part, alors même que des pêcheurs manifestaient en baie de Saint- Brieuc pour protéger l’environnement face à l’implantation de parcs éoliens en mer, j’ai attiré son attention sur le fait que le nécessaire combat contre le réchauffement climatique ne peut se faire au détriment de l’écologie sur d’autres terrains : les nouveaux départs post-crise doivent faire appel à la raison, non à l’idéologie.

    Voir la vidéo de l’intervention en commission (à distance)

  • 15/05

    Sortir de la passivité

    Audition au parlement de Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne.

    Audition de @VDombrovskis en commission de l'industrie. Dès décembre, les Etats-Unis recrutaient #Sanofi pour chercher un vaccin… L'indignation ne suffit pas. Serons-nous capables de sortir de la passivité pour reconstruire une stratégie industrielle ? pic.twitter.com/vcpJ1UUJBm

    — Fx Bellamy (@fxbellamy) May 15, 2020

  • 12/05

    Tracking : protéger notre liberté

    J’ai sollicité Véronique Cortier, directrice de recherche au CNRS, spécialiste des questions de cybersécurité, pour exposer auprès d’autres parlementaires du PPE les dangers inhérents au fonctionnement des applications de traçage. Les résultats de l’étude qu’elle a menée avec d’autres chercheurs sur le sujet montrent que même l’application la plus contrôlée et exigeante en termes de respect de la vie privée emporte avec elle des conséquences potentiellement dramatiques pour ceux qui l’utilisent, non seulement d’ailleurs du point de vue de l’État et des libertés publiques, mais aussi dans l’utilisation qui en sera fait dans nos relations humaines.

    Je crois que l’enjeu est majeur pour les libertés publiques : pour la première fois, les outils de la technologie numérique sont mis au service de la puissance publique, avec toutes les conséquences en termes de moyens de contrôle et de surveillance. On ne devrait pas sacrifier le droit à la vie privée, quels que soient les impératifs de sécurité, et aussi légitimes soient-ils. Encore moins pour une application dont les résultats ne seront pas concluants – les cas de l’Autriche, de l’Islande ou de Singapour nous en fournissent les preuves.

  • 13-16/05

    Renforcer les mesures d’urgence

    Lors des séances plénières du 13 au 16 mai, les débats et votes ont notamment porté sur les modalités de déploiement de la réponse d’urgence et du plan de relance post-crise. J’ai insisté sur le caractère urgent de ce plan de relance, alors même que les débats s’attardent sur l’élaboration du budget européen portant sur les sept prochaines années.

    François-Xavier Bellamy en séance plénière du Parlement européen le 13 mai 2020

    La crise est toujours un révélateur : celle-ci a montré les fragilités de l'Union européenne, et sa difficulté à réagir face aux événement. Notre débat porte aujourd'hui sur le budget pluriannuel pour les sept prochaines années, comme si de rien n'était ; mais quel chef d'entreprise sérieux pourrait imaginer concevoir une stratégie à sept ans au milieu d'une telle incertitude ? Pour l'instant il faut préparer un plan de relance en urgence, apporter l'aide que nous pouvons là où elle est nécessaire ; et pour demain, changer enfin les règles européennes qui nous ont rendus vulnérables face à la mondialisation.

    Publiée par François-Xavier Bellamy sur Mercredi 13 mai 2020

    Voir les textes à l’ordre du jour de la séance du 13 au 16 mai 2020

    Par ailleurs, nous avons adopté au cours de cette plénière plusieurs mesures d’aides au secteur des transports, durement touché par la crise :

    – dans le secteur maritime, une plus grande flexibilité dans la perception des redevances d’infrastructure portuaire, pour que les entreprises utilisant les services portuaires puissent faire face à l’urgence dans un contexte de trésorerie dégradée ;

    – dans le secteur aérien, un assouplissement du système de licences d’exploitation accordées aux compagnies aériennes, afin de permettre à ces dernières de subsister pendant cette période et d’amorcer une reprise de leurs activités.

  • 09/05

    Plaider pour une refondation exigeante de l’UE

    « L’Union ne doit pas s’imposer aux pays européens, mais leur donner le poids dont ils ont besoin dans le monde […].

    Nous avons besoin d’une Union concentrée sur des projets, et qui retrouve une vision stratégique dans la mondialisation. […]

    Nous demandons que l’Europe se concentre sur le cœur de ce qui fera la concurrence globale entre les systèmes géopolitiques de demain, et que ses compétences soient beaucoup plus clairement délimitées, pour que les Européens soient capables demain d’agir à l’échelle mondiale. […] Concrètement, cela implique de restructurer la Commission européenne pour en faire une structure efficace, liée à une majorité stable au Parlement européen, articulée à une opposition visible. Pour être pris au sérieux, le Parlement doit se concentrer beaucoup plus sur les tâches pour lesquelles il a une compétence législative et des fonctions de contrôle. Il doit mûrir dans son fonctionnement, et développer une culture du débat digne d’un Parlement. […]

    La crise actuelle nous appelle à ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de l’Europe. »

    Lire la tribune collective sur le site de L’Opinion

  • 04/05

    Soutenir notre patrimoine culturel

    En commission de la culture hier, j’ai exprimé auprès des commissaires Thierry Breton et Mariya Gabriel l’urgence d’un plan de soutien pour notre patrimoine culturel. Le confinement qui dure depuis plusieurs semaines a obligé bien des sites à fermer, causant des pertes irréparables pour une filière déjà très fragile ; il a aussi arrêté des chantiers pourtant impératifs pour la survie de certains édifices : le plus célèbre d’entre eux est bien sûr le chantier de Notre-Dame de Paris… Mais derrière cette cathédrale familière, ce sont des milliers de sites parfois bien moins connus, et pourtant d’une valeur patrimoniale immense, qui sont aujourd’hui en danger.

    La crise actuelle menace ainsi la survie précaire de lieux exceptionnels, la préservation d’œuvres et de traces du passé, mais aussi la transmission pour notre avenir de métiers et de savoirs-faire irremplaçables, qui ne sont plus pratiqués que par quelques artisans héritiers d’une longue histoire, et dont l’activité pourrait s’éteindre aujourd’hui dans le choc économique que nous vivons. Nous devons investir pour sauver notre patrimoine de la crise qui s’annonce, comme nous le faisons pour soutenir des secteurs de l’industrie ou des services. Cet héritage n’est pas seulement essentiel pour l’attractivité de bien des territoires, pour l’économie ou l’emploi… Il est surtout le témoignage visible de l’âme même de l’Europe ; nous n’avons pas le droit de le laisser tomber.

  • 29/04

    Préparer nos budgets pour devenir résilients

    Réunion ce matin avec les chefs des délégations nationales du PPE : nous avons longuement échangé avec Johannes Hahn, commissaire européen en charge du budget. Je lui ai fait part de mon inquiétude sur le prochain risque qui nous attend, celui d’une nouvelle crise des dettes souveraines en Europe, sur lequel j’ai interrogé hier l’économiste Olivier Blanchard (voir la publication du 28 avril).

    Dans la construction de nos prévisions budgétaires, il est indispensable de garder les marges de manoeuvre nécessaires pour être capables de réagir si ce risque se réalisait.

    Dans l’après-midi, notre groupe a reçu, toujours à distance, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle nous a présenté le plan de relance économique qui se prépare pour les prochaines années. Nous avons travaillé en particulier sur le soutien à apporter aux PME et TPE durement touchées par la crise économique. L’aide européenne ne doit pas se traduire par de nouveaux dispositifs complexes, mais par une garantie apportée aux investissements nécessaires, la solution qui permettra d’atteindre une efficacité maximale. Certains voudraient augmenter le budget européen ; mais comme la présidente de la commission, notre délégation refuse que les Etats, dont beaucoup comme la France sont déjà fortement endettés et en grande difficulté, aient à payer des contributions plus lourdes à l’Union européenne.

  • 28/04

    Anticiper une future crise des dettes souveraines

    Le confinement en cours en France et dans plusieurs pays oblige nos États à dépenser massivement pour soutenir l’économie à l’arrêt. Pour des Etats dont le budget était déjà fragile, cela représente un endettement considérable, ce qui pourrait compliquer le fait de pouvoir continuer à emprunter. La France fait partie de ces Etats : avant la crise, nous étions les derniers en Europe en termes de déficits publics. Si la confiance en notre dette se dégradait, cela pourrait conduire à une forte augmentation des taux d’intérêts et donc à une spirale dévastatrice dans la crise.

    Nous avons aujourd’hui échangé avec Olivier Blanchard, économiste, professeur au MIT, et ancien économiste en chef du FMI. Je lui ai en particulier exposé cette alerte : nous allons peut-être au devant d’une nouvelle crise des dettes souveraines. Il faut en tous les cas que notre attention actuelle à la crise sanitaire et économique en cours ne nous fasse pas oublier qu’il faut se préparer à faire face à ce risque potentiel. Le grand danger serait que, ayant engagé tous nos moyens face aux difficultés actuelles, nous soyons aussi démunis face à la survenue d’une crise financière que nous ne l’avons été quand l’épidémie est arrivée en Europe.

    J’interviens régulièrement au sein du Parlement et dans notre groupe pour que nous puissions garantir la disponibilité des moyens budgétaires nécessaires pour réagir immédiatement en cas de remontée brutale des taux d’intérêts ; il faut maintenir l’attention et la pression sur ce sujet, afin d’éviter qu’en plus des difficultés actuelles une nouvelle crise ne cause encore plus de précarité, de pauvreté et d’impuissance publique.

  • 27/04

    Protéger notre vie privée

    #Tracking : quelles que soient les garanties qu'on nous promet, ce dispositif pose un problème majeur pour nos libertés. L'expérience d'autres pays a montré ses risques, et sa faible efficacité. Il est inconcevable que nos élus ne puissent pas voter spécifiquement sur ce sujet ! pic.twitter.com/XTy1hxhI7H

    — Fx Bellamy (@fxbellamy) April 28, 2020

  • 24/04

    Accélérer la simplification administrative

    La commission de l’Industrie, de la recherche et de l’énergie a auditionné aujourd’hui les commissaires européens Thierry Breton et Mariya Gabriel : nous avons insisté sur la nécessité de concentrer tous les moyens vers un plan massif, lisible et efficace pour relancer notre économie et préserver nos actifs industriels.

    D’autres groupes politiques veulent continuer à créer de nouvelles normes contraignantes pour les entreprises, ou retourner à l’application stricte des règles de la concurrence qui interdisent aux Etats de soutenir leurs économies. Ces préoccupations me semblent totalement décalées dans la crise historique que nous traversons : si nous ne réagissons pas de façon rapide et forte, nous laisserons l’industrie européenne mourir. Nous y perdrons nos emplois, notre capacité de produire, et nous serons encore moins résilients face aux prochaines crises…

    Il est donc urgent de tout mettre en oeuvre pour préserver et reconstituer notre tissu économique : cet objectif doit mobiliser toutes les énergies. Et je rappellerai sans cesse, comme tant d’acteurs de terrain ne cessent de me le confirmer, que pour être efficaces il est urgent d’accélérer la simplification administrative, afin de lever tous les freins inutiles à l’action.

  • 16-17/04

    Renforcer les mesures d’urgence

    Lors de la séance plénière des 16 et 17 avril, nous avons débloqué des moyens très importants pour remédier à des problèmes persistants dans la gestion de l’épidémie :

    • le budget 2020 des institutions européennes a été modifié pour faciliter le financement de l’aide sanitaire d’urgence ;

    • 70 millions d’euros ont été alloués pour augmenter massivement la réserve de matériel médical, qui sera distribuée dans chaque pays ;

    • 45 millions d’euros ont été apportés à la protection civile pour accélérer le rapatriement des citoyens européens encore retenus dans d’autres régions du monde : cette situation concerne de nombreux Français qui ont été longtemps empêchés de revenir en sécurité en France et de retrouver leur famille du fait de la suspension de nombreux moyens de transport.

    Voir les textes à l’ordre du jour de la séance des 16 et 17 avril 2020

    À l’occasion du vote d’une proposition de résolution supplémentaire, je me suis en revanche opposé à la mutualisation des dettes des États-membres, qui aurait acté le principe d’un budget fédéral européen, auquel nous nous sommes toujours opposés. Je continuerai de soutenir les mécanismes de coopération qui ne fragilisent pas la souveraineté française.

  • 16-17/04

    Soutenir la Grèce face à la crise migratoire

    Malgré la pandémie, la crise migratoire aux frontières de l’Europe créé par les récentes manœuvres du régime turc reste un problème crucial, en Grèce en particulier. Cette séance plénière d’avril a donc également été l’occasion d’obtenir une aide de 350 millions d’euros pour la Grèce, destinée à :

    • renforcer la lutte contre l’immigration illégale en augmentant fortement le nombre des gardes-frontières et policiers ;

    • construire des centres d’identification et d’accueil temporaire dans des conditions sanitaires correctes et dignes pour les réfugiés ;

    • inciter toutes les personnes arrivées récemment sur les îles grecques au retour volontaire, et faciliter leur départ ;

    • financer une mission de Frontex permettant la reconduite rapide aux frontières des personnes devant quitter le territoire européen.

    Ce plan de soutien est dans la droite ligne des engagements que nous avons pris : nous donner enfin les moyens de maîtriser les frontières extérieures de l’Europe, pour ne plus avoir à subir demain notre impuissance face à la pression migratoire, et les chantages qu’elle permet de la part d’un pays comme la Turquie. C’est aussi la condition nécessaire pour accueillir plus dignement ceux qui ont besoin de notre solidarité.

    Voir les textes à l’ordre du jour de la séance des 16 et 17 avril 2020

  • 16-17/04

    Assouplir et élargir l’aide aux pêcheurs

    Cette séance a en outre été l’occasion de déposer et de faire voter plusieurs amendements importants pour améliorer les dispositifs d’aide d’urgence aux pêcheurs, suite aux échanges que j’avais pu avoir avec le commissaire européen à la pêche. Nos amendements ont permis notamment d’élargir et de simplifier considérablement les conditions d’octroi des aides pour tous les pêcheurs actuellement obligés de rester à quai. Nous avons pu également adapter les aides à la situation particulière des pêcheurs des Départements d’Outre-Mer.

    Voir les textes à l’ordre du jour de la séance des 16 et 17 avril 2020

  • 07/04

    Se donner les moyens de l’effort de recherche

    Réunion en ligne avec la commissaire européenne Mariya Gabriel, en charge de l’innovation, de la recherche, de l’éducation et de la culture. Nous avons évoqué en particulier la question de la réouverture des écoles et des normes sanitaires indispensables pour que la reprise se fasse en toute sécurité.

    Sur le moyen terme, je défends au sein de notre groupe la nécessité d’un travail très déterminé pour rendre plus efficaces les programmes de recherche issus d’une coopération entre les pays européens : la crise actuelle montre la nécessité de se donner les moyens d’un effort de recherche et d’innovation exigeant, pour ne pas rester dépendants d’acteurs étrangers dans le domaine de la santé comme dans d’autres secteurs stratégiques.

  • 03/04

    Repenser la politique de concurrence de l’UE

    « Le dogme de la concurrence a empêché le développement de stratégies industrielles fortes dans des secteurs essentiels. L’Union européenne n’est pas seule responsable de notre déclin – d’autres pays européens proches de nous sont capables de continuer à produire et à exporter. Mais si nous sommes démunis pour faire face à cette épidémie, c’est en partie du fait d’un certain aveuglement européen. Et l’impuissance à laquelle nous nous sommes condamnés rend ensuite presque impossible une solidarité effective entre nos pays devant l’épidémie, exactement comme face à la crise migratoire, par exemple… »

    Lire l’entretien au Figaro

  • 02/04

    Contenir le risque de pénurie de médicaments en Europe

    J’ai eu l’occasion d’échanger ces derniers jours avec de nombreux acteurs du secteur hospitalier ou de l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’avec d’élus locaux ; nous partageons tous la même inquiétude face au risque que survienne une pénurie de médicaments en France et dans plusieurs autres pays d’Europe. J’ai écrit au commissaire en charge du marché intérieur, Thierry Breton, pour l’alerter sur ce sujet, et nous avons eu l’occasion d’en parler tous deux à l’occasion d’une réunion téléphonique.

    Lire le courrier de François-Xavier Bellamy

    Thierry Breton a indiqué qu’il mettait tout en œuvre pour que les laboratoires augmentent leur production de médicaments afin de répondre à l’urgence sanitaire ; nous avons également partagé la conviction que la stratégie industrielle en Europe devait être totalement repensée afin d’assurer notre autonomie sur des secteurs essentiels comme la santé. Au sein de notre délégation, Nathalie Colin-Oesterlé a été chargée d’un rapport parlementaire sur cette question décisive des pénuries de médicaments.

    Lire la réponse de Thierry Breton

  • 28/03

    Réinvestir dans les filières stratégiques

    « Nous avons renoncé ces dernières années à nous prémunir face au risque de crise. La France s’est laissée endormir, comme d’autres pays occidentaux, par le sentiment d’une sécurité illusoire. Le fait d’avoir cessé ces dernières années d’organiser un stock stratégique de masques en est un exemple. » […]

    « Il faut que la puissance publique puisse investir sur des chaînes de valeur industrielles stratégiques, pour regagner notre autonomie dans des secteur essentiels comme la défense, l’alimentation ou la santé. »

    Lire l’entretien au JDD

  • 26/03

    Garantir la survie de notre filière pêche

    Alors que près de 70% des activités de la pêche française sont arrêtées suite à l’épidémie de coronavirus, j’ai échangé avec le commissaire chargé de ce secteur, Virginijus Sinkevicius. A l’occasion d’un rendez-vous téléphonique que nous avions prévu pour parler des négociations avec le Royaume-Uni, j’ai évoqué la crise majeure que traversent la pêche et l’aquaculture en France, et j’ai insisté sur la nécessité d’agir de manière plus rapide et plus massive pour secourir tous ceux qui font vivre ces filières.

    Ce même 26 mars, nous avons voté avec le Parlement en faveur de premières mesures de soutien. La politique de la pêche est, comme la politique agricole, une compétence européenne ; il est vital que ces mesures entrent en vigueur très rapidement pour permettre la survie de cette activité, qui contribue à notre alimentation mais aussi à la vie de nos littoraux.

    Lire le communiqué détaillant les mesures demandées

    Les mesures proposées ont été intégrées en majeure partie au deuxième paquet de mesures de soutien votées en avril.

    Voir les textes à l’ordre du jour de la séance du 26/03

  • 26/03

    Déployer des mesures d’urgence

    Lors de la séance plénière du 26 mars, nous avons assoupli les règles inadaptées au contexte de l’urgence sanitaire, et débloqué des moyens pour soutenir la gestion de l’épidémie :

    • 37 milliards d’euros ont été mobilisés pour soutenir l’aide d’urgence aux systèmes de santé, au marché du travail et aux secteurs vulnérables des économies des États-membres ;

    • 800 millions d’euros ont été débloqués pour soutenir les actions destinées à soutenir les politiques de santé publique des États-membres ;

    • la règle de conservation des créneaux horaires pour les compagnies de transport aériens, générant le phénomène « d’avions fantômes » a été suspendue.

    Voir les textes à l’ordre du jour de la séance du 26 mars 2020

  • 24/03

    Protéger nos actifs stratégiques

    Je me suis entretenu avec Thierry Breton, commissaire européen en charge de l’industrie et du marché intérieur, pour alerter sur les très graves menaces pesant sur nos entreprises stratégiques qui sont en difficulté du fait de la crise actuelle. Parce que beaucoup d’entre elles deviennent très vulnérables dans cette période difficile, nous devons garantir que tous les moyens soient mis en œuvre pour éviter toute prise de contrôle de ces entreprises par des puissances étrangères, qui conduirait à l’affaiblissement de la souveraineté nationale sur des filières stratégiques. L’Union européenne dispose de mécanismes pour contrôler les investissements directs étrangers, notamment grâce au travail de Franck Proust, mon prédécesseur à la tête de la délégation française du PPE ; ces outils doivent être activés et complétés dans cette période de risque accru.

  • 17/03

    Préparer la relance économique

    La relance économique rendue nécessaire par les conséquences de la crise sanitaire suppose l’activation de mécanismes budgétaires spécifiques, en plus de l’injection massive de 450 milliards d’euros à laquelle a procédé la BCE qui, bien que nécessaire, ne sera pas suffisante. Le choix des outils budgétaires (Coronabonds, Mécanisme européen de stabilité, BEI, CFP…) revient au Conseil (des chefs d’États européens) et non au Parlement, mais il n’est pas anodin. Leur nature et ses implications dans la marge de manœuvre de chacun de nos pays auront en effet des conséquences importantes.

    Je pense notamment au débat sur les Coronabonds, consistant à mutualiser une partie de la dette des États-membres de l’UE. Il induirait de fait la création d’un budget fédéral qui ne dirait pas son nom, et me semble être synonyme d’un pas en avant fédéraliste qui ajouterait à la crise économique l’abandon d’une part de notre souveraineté nationale.

    Les parlementaires ne peuvent être indifférents à ce débat. Le souci de la maîtrise technique des tenants et aboutissants de ces mécanismes m’a donc amené à organiser plusieurs sessions de travail avec des cadres de l’administration publique et des spécialistes de politique budgétaire, afin d’obtenir l’éclairage nécessaire pour intervenir, le cas échéant, dans le débat politique sur ce sujet.

  • 11/03

    Organiser la coopération transfrontalière

    « Aujourd’hui, il y a des coopérations transfrontalières qui existent entre les hôpitaux d’un côté et de l’autre de la frontière sur des filières spécifiques – je pense par exemple aux grands brûlés. Il faut faire en sorte que cette coopération soit élargie, qu’elle soit consolidée et qu’elle permette demain de faire face à la possible saturation de nos systèmes de santé, pour que des deux côtés de nos frontières, on puisse se partager la charge. Il faut le penser et l’organiser. »

    Écouter l’entretien complet

  • 10/03

    Suspendre la règle provoquant le phénomène des « avions fantômes »

    Les avions sont vides à cause du #Covid19, mais la réglementation européenne contraint les compagnies aériennes à les faire voler quand même. Nous avons saisi la Commission européenne pour mettre fin à cette aberration écologique et économique. pic.twitter.com/pVtqHaTwsd

    — Fx Bellamy (@fxbellamy) March 10, 2020

    Lire la question écrite complète

    La Commission européenne a depuis lors proposé de suspendre ce mécanisme, proposition qui a été soutenue à l’unanimité des députés européens lors de la séance plénière du 26 mars. Cette suspension s’étendra jusqu’à la fin du mois d’octobre 2020.

PrécédentSuivant
Partager cette page
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager sur Telegram
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
  • Lien vers Youtube
Articles liés
19 janvier 2022

La logique immémoriale du bouc émissaire

1 janvier 2022

Le pass vaccinal ou la poursuite du délitement de l’État de droit

15 juillet 2021

Pass sanitaire : une remise en cause profonde et inédite de notre modèle de société

23 novembre 2020

Mayotte, Schengen, séparatisme : entretien à Paris Match

15 septembre 2020

La solidarité européenne nécessite une stratégie, pas une planche à billets.

27 juillet 2020

Ce plan ne prépare pas l’avenir de l’Europe

8 juin 2020

Pour reconstruire, sortir du mensonge.

4 juin 2020

Débat chez « Zemmour et Naulleau » avec la secrétaire d’État aux affaires européennes

Logo PPE

RENCONTRONS NOUS

    Rien d'enregistré, mise à jour prochaine.

  • Accéder à la liste complète

© fxbellamy.fr
  • Twitter
  • Facebook
  • Youtube
  • Instagram
  • LinkedIn
  • WhatsApp
  • Activité parlementaire
  • Photos
  • Mentions Légales
  • Soirées de la philo
Faire défiler vers le haut