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Au sujet de la résolution du Parlement européen sur le Liban

En complément de la vidéo explicative, au sujet de la résolution du Parlement européen sur le Liban :

« Pour revenir sur la résolution du Parlement européen sur le Liban, et répondre à M. Thierry Mariani, quelques mots par écrit pour être précis sur le détail : j’apparais dans la liste des signataires du texte, car j’ai en effet contribué à sa rédaction, en rédigeant des paragraphes sur la corruption, l’urgence d’une enquête internationale sur l’explosion du port de Beyrouth, la nécessité de sanctions ciblées sur les responsables du blocage de l’élection présidentielle et des entraves à la justice, et l’impératif du retour des réfugiés syriens. Le rapport de forces entre les groupes politiques a fait tomber ce passage que le PPE n’a cessé de défendre.

Le groupe ID, lui, ne s’est jamais impliqué dans la préparation de la résolution, et n’est pas intervenu une seule fois pour soutenir cette position, pourtant décisive. C’est aussi par leur silence que les autres groupes, de l’extrême gauche à Renew, ont pu imposer le paragraphe 13. Lors du vote en plénière, nous avons exigé un vote séparé sur ce paragraphe, pour pouvoir supprimer le problème majeur, l’injonction faite au Liban de se soumettre aux conventions internationales l’obligeant à garder ces réfugiés sur son sol. Le groupe ID ne l’a pas demandé…

Parce nous n’avons pas gagné sur ce vote séparé et que le texte restait donc en l’état, notre groupe a décidé de ne pas voter pour cette résolution, malgré les avancées essentielles que nous avions obtenues. M. Mariani ment donc sur toute la ligne quand il nous reproche ce texte.

De tous les groupes du Parlement, le groupe ID est le seul à ne pas avoir proposé de résolution alternative, et à ne pas avoir participé aux négociations, qui lui étaient bien sûr ouvertes. Si malgré nos efforts le paragraphe 13 est passé en l’état, c’est aussi par son inaction.

Nous travaillons de toutes nos forces pour soutenir nos amis libanais dans l’épreuve qu’ils vivent, et qui concerne tant l’Europe. Il est révoltant qu’une crise si grave soit exploitée par ceux qui ne font rien pour des calculs politiques mensongers. Parce que j’assume avec fierté notre travail et notre engagement, et que je tiens à la vérité, M. Mariani, je vous propose un débat quand vous le voudrez, pour évoquer ce sujet essentiel, et bien d’autres questions encore que je serais heureux de vous poser publiquement… »

François-Xavier Bellamy

 

Voir aussi : quelques questions de François-Xavier Bellamy à la Commission au sujet de la relation UE-Liban et de la crise traversée par le pays

Colloque : Le siège silencieux du Haut-Karabakh

 

Le siège silencieux du Haut-Karabakh - Colloque au Parlement européen

Le mardi 6 juin 2023, François-Xavier Bellamy (LR/PPE) accueillait au Parlement européen, avec l’UGAB Europe et L’Œuvre d’Orient, un colloque sur la situation actuelle au Haut-Karabakh, avec la présence d’invités exceptionnels dont celle de Lika Zakaryan, auteur de « 44 Days: Diary from an Invisible War« , journal écrit pendant la guerre des 44 jours depuis Stepanakert, Pierre d’Argent, avocat, conseil de l’Arménie auprès de la Cour internationale de justice, Gaïdz Minassian, journaliste et enseignant en relations internationales, Céline Gulekjian (UGAB Europe), Mgr Pascal Gollnisch, directeur de L’Œuvre d’Orient, et Andrey Kovatchev, rapporteur permanent du Parlement européen sur l’Arménie.

Cet événement, trois mois après les votes des rapports du Parlement européen sur les relations de l’UE avec l’Arménie et avec l’Azerbaïdjan, était dédié à l’analyse des enjeux politiques, géopolitiques et légaux du conflit, dans le contexte des suites de la guerre de 2020, du blocage du Corridor de Latchine et de l’actualité brûlante de la région.

Retrouvez l’essentiel des interventions dans le communiqué mise en ligne par l’AGBU/UGAB.

Regardez le film Invisible Republic en intégralité en streaming : invisiblerepublicfilm.com.

00:00:44 Mot de bienvenue et d’introduction
00:02:26 Présentation du film Invisible Republic par Céline Gulekjian (UGAB Europe) (traduction simultanée en français)
00:06:50 Extraits du film Invisible Republic, tiré du journal de Lika Zakaryan durant la guerre de 2020
00:21:50 Echange entre Lika Zakaryan et François-Xavier Bellamy (traduction simultanée en français)
00:37:38 Début de la table-ronde sur les enjeux politiques, géopolitiques et légaux de la situation actuelle au Haut-Karabakh
00:38:42 Intervention de Gaïdz Minassian
00:49:30 Intervention de Pierre d’Argent
01:04:30 Intervention d’Andrey Kovatchev (traduction simultanée en français)
01:13:45 Deuxième intervention de Mgr Pascal Gollnisch
01:23:26 Deuxième intervention de Gaïdz Minassian
01:27:56 Deuxième intervention de Pierre d’Argent
01:29:23 Séance de questions-réponses
01:49:06 Conclusion de François-Xavier Bellamy

Déplacement en Nouvelle-Calédonie


Retour sur cinq jours de déplacement de travail en Nouvelle-Calédonie

 

 

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La Commission croit-elle vraiment que nous sauverons l’environnement en important encore plus depuis la Chine ?

Débat avec le Commissaire européen en charge de la pêche le 26 avril 2023 au Parlement européen.

« Merci Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire,

Quel est exactement le but de ce plan d’action ? Quel est d’abord son statut ? Il y a une vraie question, sur le statut de ce plan d’action. Est-ce que ce sera la base d’une nouvelle réglementation contraignante ? Est-ce que c’est seulement une déclaration d’intention ? Est-ce qu’il est toujours sur la table, ou bien est-ce qu’il a été retiré, comme le ministre de la Mer l’a dit en rentrant à Paris, après vous avoir rencontré, aux pêcheurs français ? Ceci a besoin d’être clarifié. Nous ne pouvons pas laisser les pêcheurs dans la confusion alors que l’enjeu est si important.

Parce que le but, maintenant, et c’est ça qui est le plus difficile à comprendre… Quel est le point ? Vous dites qu’il faut protéger les fonds marins, et nous sommes tous d’accord pour protéger les fonds marins. Mais interdire le chalut dans les aires marines protégées, c’est sanctionner ceux qui ont fait le plus d’efforts, parce que c’est là où justement, on a cherché à protéger les aires marines qu’on va maintenant, en fait, détruire l’activité de pêche. Cela ne gêne pas les fonds marins quand il s’agit d’implanter, dans ces aires marines protégées, des éoliennes offshore. Là, on ne s’inquiète plus de la biodiversité, comme le disait Peter Van Dalen, quand il s’agit de faire en sorte que, même dans des zones Natura 2000. Notre Parlement – et je regrette l’hypocrisie de beaucoup sur ce sujet – a voté pour accélérer le développement des parcs éoliens offshore dans des zones Natura 2000. Pourquoi d’un seul coup la biodiversité n’est-elle plus un problème ? Pourquoi ?

Le résultat de tout cela, c’est que dans un pays comme le mien, la France, 30 % de l’activité de pêche pourrait disparaître. 30 %… Quel est le but ? Quel est le sens ? Aujourd’hui, nous sommes déjà en train d’importer 70 % de tous les produits de la mer que nous consommons. 70 %. Quel est le projet ? De devenir plus dépendants, encore, demain, de la pêche chinoise, dont nous savons les égards qu’elle a pour la protection de l’environnement ? Vous dites que vous voulez négocier avec la Chine pour faire en sorte qu’elle respecte mieux ses engagements. Mais la réalité, c’est que c’est d’un bras de fer qu’il s’agit. Ce bras de fer consiste à défendre d’abord nos propres pêcheurs, si nous voulons faire en sorte que le modèle qu’ils représentent – le plus vertueux au monde du point de vue environnemental – puisse continuer d’exister.

Quel est le projet ? C’est le poisson végétal, dont parlait mon collègue à l’instant ? Il faut dire aux pêcheurs ce que nous voulons pour leur avenir. Il faut dire aux Européens ce que nous voulons pour l’avenir de leur sécurité alimentaire. Et tout ceci intervient dans un contexte où nous subissons les conséquences du Brexit, où nous avons aujourd’hui la fermeture du golfe de Gascogne qui vient d’être annoncée aux pêcheurs français, où les prix de l’énergie sont en train d’exploser…

Objectivement, Monsieur le Commissaire, les débats que nous avons ici, ils se déroulent dans un cadre très policé, mais sur les quais, dans les criées, je comprends les pêcheurs d’être découragés, et même un peu désespérés devant ce continent qui ne veut plus qu’ils travaillent pour eux, pour nous nourrir, pour nous faire vivre. Ce découragement, j’espère qu’il finira par être entendu par la Commission et par le Parlement. Merci beaucoup. »

Se tenir aux côtés des chrétiens d’Irak

« Merci Madame la Présidente,

Nous parlons des relations entre l’Europe et l’Irak, et il y aurait tant à dire, tant à dire sur les sécheresses qui se multiplient, sur ces difficultés majeures pour l’irrigation de l’agriculture irakienne qui menacent l’alimentation de tant de citoyens d’Irak. Pourquoi ? En particulier à cause, bien sûr, des retenues aux barrages qui s’opèrent au niveau de la Turquie, sur le Tigre et sur l’Euphrate. C’est la Turquie, elle aussi, qui est en jeu dans les incursions – tant de collègues l’ont rappelé – en territoire irakien, qui aujourd’hui tuent des civils irakiens. Et là encore, l’Europe pourrait agir.

L’actualité nous rappelle aussi à notre responsabilité envers toutes ces familles chrétiennes d’Irak qui sont aujourd’hui encore en train de quitter une terre qui a été la leur depuis plus de 1500 ans. Une terre que pourtant, aujourd’hui, ils sont contraints d’abandonner devant le spectre d’une violence qui ne cesse de menacer. Ces chrétiens, aujourd’hui – j’étais avec eux pour Noël à Qaraqosh – pourraient être le symbole d’une espérance : ils ont réussi à revenir, à reconstruire, sur ces terres que l’Etat islamique avait occupées. Et ils ont réussi à vaincre le mal qui les frappaient.

L’actualité nous rappelle aussi à notre responsabilité envers toutes ces familles chrétiennes d’Irak qui sont aujourd’hui encore en train de quitter une terre qui a été la leur depuis plus de 1500 ans.

Et pourtant, si nous ne sommes pas à leur côté, ils vont quitter ce pays, et avec eux, c’est ce pays tout entier qui sera défiguré. Avec leur départ, c’est le Moyen-Orient qui perdra une part de son âme. C’est sans aucun conteste la responsabilité de l’Europe de soutenir ces populations et de leur dire que, à travers elle, c’est aussi une part de nous, de notre héritage commun, qui se trouve représenté, dans ce Moyen-Orient lointain et pourtant si proche de nous par tant d’enjeux essentiels.

Merci beaucoup. »

Malgré les députés macronistes, protéger nos pays contre l’immigration illégale

Désavoués par le Parlement européen, les députés macronistes voulaient empêcher l’Europe d’agir face à l’immigration illégale.

Moment politique décisif, et tellement révélateur, aujourd’hui à l’occasion de la plénière du Parlement : dans un vote sur le budget européen pour 2024, notre groupe PPE a fait adopter (321 +, 290 -, 20 abstentions) un amendement rendant possible des financements européens pour des moyens de protection physiques aux frontières extérieures, que la Commission refusait jusque là.

Depuis plusieurs mois, la délégation française Renaissance n’a eu de cesse d’attaquer avec virulence notre position, Valérie Hayer dénonçant même hier notre demande « ignoble » de soutenir les États-membres qui voudraient construire des murs à leurs frontières avec des pays tiers. Que dira la délégation macroniste aux 32 députés de son propre groupe qui ont soutenu notre position aujourd’hui ?

Que peut-elle dire aux douze gouvernements européens qui ont appelé à l’aide lorsqu’en 2021 le régime de Loukachenko organisait une crise migratoire pour déstabiliser nos pays ? Que répondra-t-elle à la Grèce, à l’Espagne, à l’Italie, à tous les pays de première entrée qui demandent que l’Union européenne les aide à protéger des frontières qui sont celles de notre continent tout entier ?

Que peut-elle expliquer aux Français surtout ? Avant-hier encore, le président de la République promettait de « renforcer le contrôle de l’immigration illégale ». Le ministre de l’Intérieur multiplie les déclarations martiales. Mais à Strasbourg, leurs élus s’organisent avec la gauche et l’extrême gauche pour faire tomber un texte budgétaire uniquement parce qu’il permet de financer les infrastructures nécessaires pour protéger nos frontières.

Se donner enfin les moyens d’empêcher l’immigration illégale

Le choix à faire est pourtant simple. Soit nous voulons d’une Europe qui se donne enfin les moyens d’empêcher les entrées illégales, pour que nos pays retrouvent la capacité de déterminer leur politique migratoire, et de sortir d’une vulnérabilité qui n’a cessé de nous exposer à toutes les menaces hybrides (celles de la Biélorussie hier, mais aussi de la Turquie d’Erdogan ou des organisations islamistes qui ont frappé nos pays au cours des dernières années).

Et et pour cela, il faut s’en donner les moyens. Cela ne se réduit pas au débat d’aujourd’hui, bien sûr : la stratégie globale que nous préparons aujourd’hui doit reposer sur la clarification du mandat de Frontex et son renforcement, sur un dialogue enfin franc avec les pays de départ, sur une coopération déterminée pour les retours et des aides au développement clairement conditionnées à la coopération en matière de réadmissions, sur une politique de l’asile refondée pour que ce principe essentiel ne soit plus détourné constamment comme il l’est aujourd’hui. Et parmi tous ces éléments, il faudra aussi poursuivre, là où c’est nécessaire, la construction de murs quand la configuration des frontières terrestres l’exige. C’est ce que met en œuvre aujourd’hui la Finlande, sous l’impulsion d’un ministre Vert au sein d’un gouvernement de gauche. Les élus macronistes l’accuseront-ils de « céder à l’extrémisme » ?

Puisque le parti macroniste considère que protéger une frontière est un acte coupable, il faut qu’il explique aux Français qu’il agit en Europe pour empêcher toute politique migratoire sérieuse et responsable.

Refuser que l’Europe s’engage dans cette protection, c’est refuser toute stratégie pour protéger nos frontières.

S’il est illégitime d’utiliser une infrastructure physique pour empêcher le franchissement illégal d’une frontière, pourquoi financer une agence de gardes frontières dans le même but ? Le vote d’aujourd’hui permet de comprendre pourquoi la majorité présidentielle française n’a pas défendu l’agence Frontex, comme nous l’avons fait sans relâche, face aux attaques de la gauche… Derrière les proclamations de solidarité européenne, ses élus choisissent aujourd’hui de mépriser tous les pays de l’Union placés en première ligne, qui demandent notre soutien pour assumer ce défi commun.

Il est temps qu’ils assument enfin une position cohérente : puisque le parti macroniste considère que protéger une frontière est un acte coupable, il faut qu’il explique aux Français qu’il agit en Europe pour empêcher toute politique migratoire sérieuse et responsable. Le Parlement européen, malgré ces manoeuvres, a désavoué majoritairement cette obsession idéologique : laissant la majorité présidentielle à ce combat minoritaire, nous poursuivrons notre travail pour protéger enfin l’Europe face à l’immigration illégale.

Corridor de Latchine : le respect du droit, ou des sanctions contre l’Azerbaïdjan

Le Parlement européen « invite le Conseil à imposer des sanctions ciblées aux responsables du gouvernement azerbaïdjanais si l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 22 février 2023 n’est pas immédiatement mise en œuvre ».

Le vote du rapport sur les relations entre l’UE et l’Azerbaïdjan a eu lieu ce mercredi 15 mars au Parlement européen et les deux amendements que François-Xavier Bellamy a déposés ont été adoptés par le Parlement européen !

  • Son amendement n°7 (au paragraphe 2) vise à rééquilibrer dans le rapport la présentation des attitudes diplomatiques déployées respectivement par l’Arménie et l’Azerbaïdjan en ce moment.
  • Son amendement n°8, le plus important au regard de l’urgence actuelle ajoute la mention suivante (au paragraphe 3) : [le Parlement européen] « invite le Conseil à imposer des sanctions ciblées aux responsables du gouvernement azerbaïdjanais si l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 22 février 2023 [demandant le déblocage du corridor de Latchine] n’est pas immédiatement mise en œuvre ».

« Ce n’est pas nous qui défendons l’Arménie, c’est l’Arménie qui défend tout à quoi nous tenons »

François-Xavier Bellamy est intervenu en hémicycle à ce sujet, durant le débat précédant les votes :

En Arménie, à l’entrée du Corridor de Latchine bloqué par l’Azerbaïdjan

Parce que nous n’avons pas le droit de laisser le peuple arménien seul face à une nouvelle menace d’épuration ethnique ; et parce que, en réalité, c’est aussi la sécurité de nos pays qui se joue ici.

Nomination au poste de vice-président exécutif des Républicains

François-Xavier Bellamy

Cette semaine, Eric Ciotti a annoncé sa volonté de me nommer vice-président exécutif des Républicains, ainsi qu’Aurélien Pradié. Je le remercie de sa confiance, et de la responsabilité importante qu’il me donne ; il sait pouvoir compter sur mon engagement total pour l’épauler dans sa mission à la tête de notre parti. Ma volonté est toujours la même, celle de tout donner pour que la droite offre à la France l’espérance dont elle a tant besoin ; et je serai heureux d’y travailler à ses côtés.

Je voudrais bien sûr redire ma reconnaissance fidèle à Bruno Retailleau : après sa très belle campagne, il n’a rien voulu obtenir pour lui-même, cherchant seulement à assurer que son équipe, et les adhérents qui l’ont soutenu, soient pleinement représentés dans la direction du parti. Demain, avec tant d’amis qui l’ont suivi, nous travaillerons pour faire vivre au sein de notre famille politique la volonté de renouvellement profond qu’il a incarnée dans cette campagne, au service de la refondation dont la droite française a tant besoin.

Il ne s’agit pas de faire vivre des divisions, dont notre camp a déjà tellement souffert, mais au contraire d’agir tous ensemble pour reconstruire une alternative sérieuse et crédible, dans un moment critique pour la vie démocratique de notre pays. La France a besoin d’une droite claire, solide, intelligente, enracinée et inventive, qui puisse lui redonner confiance en l’avenir. Le défi est immense – non pas pour notre parti, mais pour notre pays. C’est avec chacun d’entre vous, chers amis, que nous le relèverons.

Déplacement au Liban et Noël en Irak

Long déplacement, si nécessaire pour mieux comprendre la situation de ces pays du Moyen-Orient. Nous sommes attachés à eux, non seulement par l’histoire, mais aussi par l’avenir : le destin de notre continent sera toujours relié à ce qu’ils deviendront.