Archive d’étiquettes pour : travail parlementaire

Un arrêt de mort

La Commission européenne a présenté ce 1er mars 2023 en commission de la pêche du Parlement européen son plan d’action « pour la conservation des ressources halieutiques et la protection des écosystèmes marins ». Ce plan prévoit notamment l’interdiction progressive du chalutage de fond dans toutes les Aires marines protégées entre 2024 et 2030, une mesure qui condamnerait l’activité de 7000 navires européens, et près d’un tiers de la pêche française. En France, des milliers d’emplois, en mer et à terre, seraient détruits.


Un arrêt de mort pour une filière déjà fragilisée

Cette mesure serait un arrêt de mort pour une filière déjà durement fragilisée par une crise profonde, liée aux conséquences du Brexit et à l’explosion des prix de l’énergie. L’urgence pour les pêcheurs est de sauver leur activité : ils ont besoin pour cela de stabilité réglementaire, d’une vision stratégique de long terme, de confiance et de cohérence – pas d’idéologie hors-sol.

Détruire la filière pêche et desservir la cause environnementale en même temps

Les conséquences de ce plan auront pour double résultat de détruire la filière pêche européenne et de desservir la cause environnementale que la Commission prétend défendre. À l’inverse de l’effet escompté, cette interdiction ne fera en effet qu’accélérer la dépendance de nos pays aux importations de pays tiers dont les pratiques sont souvent désastreuses du point de vue environnemental. En fermant à cette pêche les aires marines protégées, la Commission punirait précisément ceux qui ont fait le plus d’efforts pour la préservation de leurs eaux ; et elle sacrifierait une fois encore la sécurité alimentaire européenne est pour une réforme contre-productive, en condamnant la flotte qui applique les normes environnementales les plus ambitieuses au monde au seul profit de concurrents moins regardants.

Confiscation du débat parlementaire

Enfin, alors qu’aucun débat au Parlement n’a précédé l’annonce de ce plan et qu’aucune étude d’impact n’a été préparée, la Commission annonce une mise en œuvre de son plan par des actes délégués, qu’elle peut décréter sans vote. Cette confiscation du débat parlementaire est anti-démocratique.

Déplacement prochain auprès des pêcheurs

Je reste en lien permanent avec les pêcheurs, les scientifiques, les élus locaux, qui travaillent chaque jour sur ces sujets, et je ferai tout pour que ce projet soit abandonné. Après une nouvelle rencontre avec la filière au Salon de l’agriculture, je me rendrai prochainement auprès de pêcheurs français pour poursuivre notre travail avec eux, et pour les assurer de mon soutien et de la constance de notre groupe politique à leurs côtés.

François-Xavier Bellamy
Président de la délégation française du PPE au Parlement européen
Membre de la commission de la pêche

Intervention de François-Xavier Bellamy le 1er mars 2023 en commission de la pêche :

 

Ne pas sauver notre agriculture, c’est détruire la planète.

Agriculture, réforme des retraites, politique française et européenne, avenir de la droite… François-Xavier Bellamy était l’invité de l’émission « Questions politiques » dimanche 26 février 2023 sur France Inter, pour une heure d’entretien mené par Thomas Snégaroff, avec Nathalie Saint-Cricq, Françoise Fressoz et Carine Bécard.


Replay de Questions politiques avec François-Xavier Bellamy

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Contre l’interdiction de la vente de véhicules à moteurs thermiques en 2035

Interdiction de la vente de véhicules à moteurs thermiques en 2035

Interdiction de la vente de véhicules à moteurs thermiques en 2035 : une fuite en avant contre-productive

Notre groupe PPE a voté contre la décision d’interdire la vente de véhicules à moteurs thermiques en 2035, qui revient à interdire de facto toute vente de véhicule neuf à essence, diesel ou hybride : une fuite en avant contre-productive pour l’environnement, désastreuse pour l’industrie européenne, et que les citoyens paieront au prix fort…

La grande gagnante de ce vote est la Chine, dont l’Europe reste structurellement dépendante en la matière.

Une fuite en avant contre-productive pour l’environnement, désastreuse pour l’industrie européenne, et que les citoyens paieront au prix fort

Une erreur historique passée par l’alliance de Renew avec la gauche et les verts

Une erreur historique, qui n’est passée que par l’alliance de Renew (LREM) avec la gauche et les verts – tous ces groupes qui, d’ailleurs, se réunissent régulièrement pour voter également contre l’énergie nucléaire, empêchant sans scrupules la décarbonation de notre électricité. Nul doute que l’Europe sera contrainte de revenir à la réalité d’ici 2035 – mais après avoir interdit à notre industrie d’investir dans son avenir, dans cette filière comme tant d’autres, il sera peut-être trop tard…

En Arménie, à l’entrée du Corridor de Latchine bloqué par l’Azerbaïdjan

Parce que nous n’avons pas le droit de laisser le peuple arménien seul face à une nouvelle menace d’épuration ethnique ; et parce que, en réalité, c’est aussi la sécurité de nos pays qui se joue ici.

Repenser la politique migratoire européenne

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Propositions de changements majeurs dans la politique migratoire européenne, pour que l’Europe garantisse à nos pays les moyens de maîtriser nos frontières. Texte signé avec le président du PPE Manfred Weber, initialement paru dans Le Figaro.

À lire les chiffres, nul besoin d’être devin pour pressentir l’imminence d’une prochaine crise migratoire d’ampleur en Europe. Rien que l’année dernière, au moins 330.000 migrants illégaux sont arrivés sur le continent – près de 60% de plus qu’en 2021 et un chiffre inédit depuis 2016. Le constat est clair: notre politique migratoire ne fonctionne pas et il est temps de la refonder. Le sommet européen extraordinaire sur le sujet qui s’ouvre ce jeudi sera déterminant et nous attendons des chefs d’État et de gouvernement des décisions fortes qui doivent reposer sur deux piliers.

Premièrement, nous avons besoin de protéger efficacement nos frontières extérieures. Il est urgent de rendre le corps de gardes-frontières et de gardes-côtes (Frontex) pleinement opérationnel et de renforcer ses effectifs. Face à l’immigration illégale, son rôle est de soutenir nos États ; c’est eux, et non la mafia des passeurs, qui doit décider qui vient en Europe et qui n’y vient pas. Si nous voulons maintenir la libre circulation au sein de l’UE, les citoyens doivent savoir que nos frontières sont protégées.

Cela sous-entend également de permettre aux États membres qui le souhaitent de pouvoir ériger avec des fonds européens des barrières gardées en cas de crise. En 2021, 12 pays avaient demandé à Bruxelles de l’aide pour financer la construction de protections à leurs frontières pour répondre au chantage indécent du dictateur biélorusse Loukachenko. À l’époque, ce dernier utilisait des milliers de malheureux comme arme géostratégique dans une guerre hybride pour faire pression sur les Occidentaux. La Commission était restée sourde aux appels des États. Ce refus est intenable.

Par ailleurs, nous devons enfin réussir à renvoyer les personnes qui n’ont pas le droit de rester sur le sol européen. La grande majorité des migrants qui traversent la Méditerranée ne sont pas des réfugiés fuyant la guerre, mais des immigrants illégaux qui cherchent du travail. Une fois leur demande d’asile ou de titre de séjour rejetée, très peu d’entre eux sont expulsés, notamment du fait d’une jurisprudence européenne qui paralyse l’application normale du droit. Est-ce une situation acceptable? Malheureusement, la Commission européenne n’a proposé aucun progrès en la matière au cours des dernières années…

Il en va de même concernant les opérations de recherche et de sauvetage. Il n’est pas viable de laisser aux ONG le soin de patrouiller, sans encadrement aucun, à la frontière maritime méridionale. Il est bien entendu hors de question de transiger avec le principe du sauvetage en mer, mais nous avons besoin d’un règlement clair, défini au plan européen. Nous demandons en particulier la création de règles communes pour les ONG effectuant des missions de recherche et de sauvetage, qui leur imposent enfin de respecter le droit de la mer et de reconduire effectivement les personnes rescapées dans le port sûr le plus proche, et non de les accompagner jusque sur les côtes européennes.

Le deuxième pilier sur lequel les chefs d’État et de gouvernement doivent s’appuyer, repose sur la solidarité européenne et l’aide apportée à ceux qui ont besoin de protection. Avec les réfugiés d’Ukraine, l’Europe a prouvé qu’elle était capable et désireuse de faire preuve d’une solidarité massive dans une situation d’urgence effective. Des millions de personnes ont généreusement offert leur aide aux Ukrainiens. Si nos concitoyens savent que la frontière extérieure est gardée, ils sont prêts à soutenir ceux qui en ont besoin.

La crise migratoire est un défi européen que nous devons relever ensemble. Nous avons besoin d’une stratégie de résolution des problèmes à long terme et à 27 plutôt que de vaines polémiques qui n’apportent que déshonneur et divisions, comme celle de l’Ocean Viking.

Nous rappelons au passage que l’Allemagne et la France avaient promis à l’Italie d’accueillir plus de 7000 migrants dans le cadre du mécanisme de solidarité volontaire. Ont-elles tenu parole? Pas du tout! Seules 202 personnes originaires d’Italie ont été relocalisées en Allemagne et en France. C’est une preuve supplémentaire que la promesse contre-productive de relocaliser des migrants illégaux n’est rien d’autre qu’une solidarité de papier envers les pays les plus exposés.

Enfin, nous devons reconsidérer la manière dont l’Europe peut prévenir les drames en mer en dissuadant les migrants d’entreprendre leur traversée. La politique de développement économique et le commerce international ont en ce sens un rôle déterminant à jouer. Nous devrions également reconsidérer la possibilité de centres européens de préfiltrage hors de nos frontières, afin de traiter des demandes d’asile avant que des personnes qui n’y sont pas éligibles ne se mettent en danger. Cette procédure exclusive mettrait fin aux tragédies qui endeuillent la Méditerranée, tout en changeant de manière décisive la lutte contre l’immigration illégale. C’est le seul moyen pour aider ceux qui ont vraiment besoin de protection, pour faire preuve de fermeté et d’humanité.

Le sommet européen de ces 9 et 10 février sera une étape cruciale.

Corridor de Latchine, Présidence suédoise du Conseil de l’UE : interventions en séance plénière en Janvier 2023

Blocage du corridor de Latchine par l’Azerbaïdjan : l’Europe n’a plus le droit de cet État terroriste.

 


Relance du nucléaire, protection des frontières, maîtrise des dépenses publiques : la Suède, qui ouvre sa présidence du Conseil de l’UE, fait aujourd’hui la démonstration qu’il est possible de réparer l’Europe.

 


 

Directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments : le risque majeur derrière le projet.


Une directive européenne (Directive sur la performance énergétique des bâtiments / DEPEB ou EPBD), poussée par les Verts et soutenue par la France, veut créer de nouvelles normes qui imposeraient de mettre en chantier, en quinze ans, la moitié des bâtiments en Europe. Un risque majeur pour le logement en général, et le patrimoine en particulier.

« L’idée, c’est qu’avant 2036, c’est-à-dire demain à l’échelle du temps immobilier, 45 % de tous les bâtiments existants en Europe devront avoir été restaurés pour être mis aux normes environnementales. Le problème évidemment a de très nombreuses facettes.

La première d’entre elles, c’est bien sûr la nécessité gigantesque en termes de financement qu’impliquerait une telle disposition. Cela voudrait dire que tous les citoyens dans nos pays vont devoir faire face à des dépenses extrêmement exigeantes pour mettre aux normes leur logement et ces dépenses, évidemment, nous le savons très bien, ne font que monter aujourd’hui. Les matériaux disponibles, les entreprises disponibles, sont de plus en plus rares et toutes les difficultés que nous voyons dans les circuits du commerce mondial ne feront qu’accentuer encore, avec la demande massive créée par ces besoins, le prix de tels travaux et de tels chantiers. Que dirons-nous demain à des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont épargné toute leur vie pour investir dans un bien immobilier dans lequel ils habitent aujourd’hui, que leur dirons-nous, quand nous leur expliquerons qu’ils ne peuvent plus y rester parce qu’ils n’ont tout simplement pas les moyens de faire face au coût que représentent ces travaux, sous peine desquels ils seront sanctionnés, et qui les contraindrait du coup à revendre ce qu’ils avaient réussi à acquérir ? On le voit déjà en France.

Le Premier ministre Édouard Philippe lui-même, l’ancien Premier ministre, s’est ému de la situation créée par la réglementation française. Que ne l’a-t-il dit quand il était au pouvoir ? Car déjà, ce travail était en cours… Le Premier ministre Édouard Philippe a donc alerté sur le fait que l’interdiction de louer des passoires thermiques, pour le dire autrement, des bâtiments classés F et G, allait diminuer la disponibilité des appartements disponibles, des biens immobiliers à louer, et, par conséquent, allait faire monter les prix de l’immobilier.

On voit bien que dans un moment où, déjà, nous subissons de plein fouet les conséquences de la guerre en Ukraine, la situation de l’inflation, le manque de disponibilité, déjà, de l’énergie, qui fait que les prix de l’énergie ont explosé, dans ce moment-là, une telle directive a quelque chose d’insensé.

Le deuxième aspect du problème, c’est que 45 % des bâtiments européens signifie impliquer dans ce travail, bien sûr, beaucoup de bâtiments anciens, beaucoup de bâtiments historiques. Et vous le savez tous comme moi, tous les bâtiments historiques ne sont pas nécessairement classés. Alors évidemment, on nous explique que les bâtiments classés vont être exemptés de ces normes. Trop heureux ! Mais la vérité, c’est qu’en France, par exemple, seuls 0,12 % des bâtiments construits dans notre pays sont classés. Et pourtant, une très grande partie de tout le bâti français contribue bien sûr à la réalité de la transmission d’un héritage historique qui mérite d’être préservé. Lorsque nous nous promenons dans le centre de nos villes, tous les bâtiments sur lesquels notre regard se pose ne sont pas nécessairement classés. Alors, on nous dit qu’il suffira que les États classent ces bâtiments pour qu’ils soient protégés. Mais tous ceux qui possèdent des bâtiments qui ont une valeur historique et une valeur patrimoniale, de vieilles fermes, de vieilles maisons ou tout simplement même d’ailleurs, tous ceux qui sont propriétaires d’appartements dans des dans des immeubles anciens, savent très bien que la pire des malédictions qui peut leur arriver, c’est que leur bâtiment soit classé monument historique. Car c’est évidemment des normes extrêmement contraignantes qui s’appliquent désormais à leurs bâtiments. Bien sûr, il faut classer ce qui constitue les trésors de notre patrimoine commun, de notre patrimoine public ou privé. C’est l’occasion de rendre hommage à tous ceux qui entretiennent ces bâtiments classés dans le domaine public ou bien des bâtiments privés classés. C’est un effort inouï de devoir entretenir et transmettre un bâtiment classé monument historique. Et je crois que nous ne pouvons pas exiger que demain, tout le bâti qui fait partie de notre patrimoine commun soit classé, pour le protéger de ces normes qui ne sauraient s’appliquer à des bâtiments historiques, sans, parfois, les dénaturer d’une manière absolument dramatique.

En fait, à la fin de tout cela, quel est le résultat du processus qui se dessine sous nos yeux, et qui est d’ailleurs soutenu par le lobbying déterminé d’une partie de l’industrie qui voit un marché gigantesque s’ouvrir devant ses yeux ? Ce qui se dessine, c’est la perspective que demain, de très nombreux bâtiments anciens qui font partie de l’âme de nos villages, de nos villes, de l’âme de nos pays, soient nécessairement abandonnés pour construire des bâtiments modernes, des bâtiments nouveaux qu’il sera facile de construire aux normes européennes, mais qui n’auront évidemment pas la même valeur affective, la même valeur incarnée que celle que nous donnons aux bâtiments que nous habitons aujourd’hui. Je crois qu’il y a là un choix de société majeur.

Depuis des semaines, ici, au Parlement européen, nous travaillons sur ce sujet en commission ITRE, et nous tentons de tirer la sonnette d’alarme. Et je crois qu’aujourd’hui est venu le temps d’agir, parce que si nous ne faisons rien, ce texte va continuer sur ses rails et risque de faire dérailler ce à quoi nous tenons le plus, ce qui fait le cœur de notre modèle de société. J’avais écrit, avant d’arriver ici au Parlement européen, un livre qui s’appelle Demeure. Vous savez à quel point je tiens – je sais que nous tenons tous ensemble – à ce sens de la demeure. La demeure, c’est aussi, justement, la nécessaire protection de ce par quoi nous habitons le monde, dont nous héritons. Et cette protection-là, elle est fondamentale, pour la vie quotidienne de chacun d’entre nous. Il est essentiel, de ce point de vue, que nous fassions en sorte que cette directive n’aille pas jusqu’au bout.

Le problème, c’est que le gouvernement français soutient massivement ce projet. Nos collègues de la République en Marche ont déjà annoncé qu’ils voteraient cette directive, quoi qu’il arrive. Il va falloir réussir à susciter une prise de conscience dans d’autres pays européens, dans d’autres forces politiques. J’espère que nous y parviendrons. J’ajoute, pour terminer, que ceci est nécessaire, bien sûr, pour la vie de nos concitoyens, mais c’est nécessaire aussi du point de vue environnemental lui-même, parce qu’un tel impératif de destruction créatrice, un tel impératif de chantier de rénovation, aurait un impact environnemental majeur en termes de matériaux, de consommation de matériaux, en termes de consommation d’énergie. Le sujet sur lequel nous devons nous concentrer aujourd’hui, ce n’est pas celui qui consiste à faire en sorte que toutes nos villes deviennent demain de gigantesques chantiers, mais celui qui consiste à nous redonner les moyens – je le redis ! – de produire nous-mêmes une énergie disponible à bon marché, une énergie décarbonée. Et c’est la raison pour laquelle il est plus que temps de continuer d’avancer sur le sujet de la production électrique, et notamment de la production d’électricité nucléaire.  C’est là que se trouve la vraie possibilité que nous avons de diminuer nos émissions de carbone. Et c’est là-dessus qu’il faut travailler. Bien sûr.

Voilà, chers amis, ce qui va faire, je crois, le cœur de l’actualité, dans les semaines qui viendront. Vous n’en avez sans doute pas entendu parler, mais retenez bien cet acronyme : EPBD. C’est le nom de cette directive, et vous allez revoir passer ce nom. EPBD, vous allez le voir surgir, je n’en doute pas dans le débat médiatique, au cours des semaines à venir. Sachez que nous sommes déjà au travail depuis longtemps sur ce sujet, et que nous rentrons dans la phase cruciale de ce travail, pour faire en sorte d’éviter cette erreur historique. Comptez sur nous pour y parvenir et bien sûr, nous resterons à votre disposition pour continuer de vous prévenir, et de vous informer de ce qui se dessine ici au Parlement européen. Merci beaucoup et à très bientôt. »

Nomination au poste de vice-président exécutif des Républicains

François-Xavier Bellamy

Cette semaine, Eric Ciotti a annoncé sa volonté de me nommer vice-président exécutif des Républicains, ainsi qu’Aurélien Pradié. Je le remercie de sa confiance, et de la responsabilité importante qu’il me donne ; il sait pouvoir compter sur mon engagement total pour l’épauler dans sa mission à la tête de notre parti. Ma volonté est toujours la même, celle de tout donner pour que la droite offre à la France l’espérance dont elle a tant besoin ; et je serai heureux d’y travailler à ses côtés.

Je voudrais bien sûr redire ma reconnaissance fidèle à Bruno Retailleau : après sa très belle campagne, il n’a rien voulu obtenir pour lui-même, cherchant seulement à assurer que son équipe, et les adhérents qui l’ont soutenu, soient pleinement représentés dans la direction du parti. Demain, avec tant d’amis qui l’ont suivi, nous travaillerons pour faire vivre au sein de notre famille politique la volonté de renouvellement profond qu’il a incarnée dans cette campagne, au service de la refondation dont la droite française a tant besoin.

Il ne s’agit pas de faire vivre des divisions, dont notre camp a déjà tellement souffert, mais au contraire d’agir tous ensemble pour reconstruire une alternative sérieuse et crédible, dans un moment critique pour la vie démocratique de notre pays. La France a besoin d’une droite claire, solide, intelligente, enracinée et inventive, qui puisse lui redonner confiance en l’avenir. Le défi est immense – non pas pour notre parti, mais pour notre pays. C’est avec chacun d’entre vous, chers amis, que nous le relèverons.

Questions-réponses en direct du Parlement européen | #3

François-Xavier Bellamy répond en direct depuis le Parlement européen.

François-Xavier Bellamy est député au Parlement européen, où il préside la délégation française du Parti populaire européen (PPE). Il siège au sein des commissions ITRE (énergie, industrie, recherche), CULT (culture, éducation), PECH (pêche), et supervise le suivi des travaux législatifs dans d’autre commissions, comme la commission des budgets ou du développement régional.

Déplacement au Liban et Noël en Irak

Long déplacement, si nécessaire pour mieux comprendre la situation de ces pays du Moyen-Orient. Nous sommes attachés à eux, non seulement par l’histoire, mais aussi par l’avenir : le destin de notre continent sera toujours relié à ce qu’ils deviendront.